Adriana Calcanhotto et Salvador Sobral et Bia Ferreira et Bárbara Eugênia se produisent lors de la 3e édition du festival Língua Terra, qui s'ouvre le 3 juin à Setúbal, et dont le programme comprend, outre des concerts, une série d'initiatives parallèles.

L'événement, qui favorise les échanges entre artistes de pays où le portugais est la langue officielle, se déroule du 3 juin au 2 juillet, dans deux espaces culturels de la municipalité de Setúbal, le Forum Municipal Luísa Todi et le Cinéma Charlot – Auditorium Municipal.

« Língua Terra est née dans le but de promouvoir les échanges entre artistes de six pays unis par la langue portugaise, en favorisant les liens culturels et les créations artistiques collaboratives », souligne la co-responsable du commissariat du projet, Mônica Cosas.

Selon le producteur brésilien, il s'agit d'un festival qui vise à "donner de la visibilité à la diversité culturelle qui compose les différents territoires" et "cherche également à contribuer à des réflexions sur les possibilités de créer d'autres mondes possibles, plus justes et égalitaires".

Dans l'édition de cette année, organisée en partenariat avec la mairie de Setúbal, le premier concert, le 5 juin à 21h30, au Forum municipal de Luísa Todi, met en vedette Adriana Calcanhotto, qui invite Salvador Sobral.

Le spectacle, qui s'inscrit dans une tournée du compositeur brésilien au Portugal autour de l'album "Errante", réaffirme "les liens entre le Brésil et le Portugal basés sur la musique et la culture", résume Mônica Cosas.

Les billets, au prix de 12 euros, sont en vente à la salle de concert ou SUR CE LIEN.

En plus des concerts, le programme Lingua Terra, qui dans cette édition a une forte présence de la culture brésilienne, comprend des initiatives parallèles, comme un atelier d'initiation à la percussion corporelle, promu par le célèbre percussionniste Dani Zulu.

Tout au long de la session, prévue le 3 juin, à 15 h, sur le toit du Forum municipal Luísa Todi, les participants explorent et découvrent différents sons produits par le corps, tels que les applaudissements, les gifles, les tapotements et les claquettes.

Le programme prévoit également un cycle de cinéma, dédié aux grands noms de la musique brésilienne, qui s'ouvre le 7 juin avec "Aleluia, o Canto Infinito do Tincoã", dans lequel le réalisateur brésilien Tenille Bezerra aborde la vie et la carrière de Mateus Aleluia, chanteur et compositeur qui faisait partie du célèbre groupe bahianais Os Tincoãs et qui depuis le début du siècle a entamé une carrière solo.

"Filhos de João: O Admirável Mundo Novo Baiano", de Henrique Dantas sur la trajectoire du révolutionnaire Novos Baianos et l'influence du chanteur et compositeur João Gilberto sur la direction musicale du groupe musical, est le film qui sera projeté le 14 juin .

Le cycle s'achève le 21 juin avec « Aquilo que eu Nunca Perdi », de Marina Thomé, sur l'histoire d'Alzira E., artiste pionnière d'une petite ville proche du Pantanal brésilien, femme en avance sur son temps, dirigeante d'une groupe de rock à 63 ans.

Tous les films sont projetés au Cinéma Charlot – Auditorium Municipal, à partir de 21h30.

Les billets, en vente sur place, coûtent 4,5 euros pour le grand public et 3,5 euros pour les étudiants, de moins de 25 ans ou de plus de 65 ans. Les utilisateurs des maisons de retraite et les retraités de la mairie de Setúbal ne paient pas l'entrée.

Le festival Língua Terra se termine le 2 juillet, à 21h30, au Forum municipal de Luísa Todi, avec un concert de la chanteuse et militante brésilienne Bia Ferreira, dans le cadre de la tournée de l'album "Faminta", qui a le premier partie de la chanteuse et compositrice Bárbara Eugênia .

Les billets, au prix de 12 euros, sont en vente à la salle de concert ou SUR CE LIEN.

Né à São Paulo, au Brésil, lors d'une rencontre expérimentale entre créateurs de musique, en 2017, le projet Língua Terra réunit des artistes du Portugal, du Cap-Vert, de Guinée-Bissau, d'Angola, du Mozambique et du Brésil, ayant la langue portugaise comme point de départ.

Dans les éditions précédentes, également tenues à Setúbal, l'événement a présenté des concerts d'Elida Almeida, du Cap-Vert, Bonga et Paulo Flores, d'Angola, et Simone Sou, du Brésil, et une conversation sur la musique et la culture angolaises, avec les apparitions invitées de Bonga, Galiano Neto et Batida (Pedro Coquenão).

Au théâtre, la pièce "Chovem Amores na Rua do Matador" a été présentée, une adaptation de l'histoire homonyme de Mia Couto et José Eduardo Agualusa, qui réfléchit sur le conflit entre un Mozambicain et les cultures émergentes qui intègrent de nouvelles pratiques sociales.